Equipe encadrante

Jennifer Didelon est diplômée architecte-ingénieur de l'université technique de Dresde en 2002 et architecte du patrimoine du centre des hautes études de Chaillot (CEDHEC) en 2006. Avant de s'installer à son compte en 2008, elle travaille sur des projets de réhabilitation dans les agences de Nasrine Seraji et de Philippe Prost à Paris. Depuis, elle assure la maîtrise d'oeuvre des projets de restauration, réhabilitation et mise en valeur d'édifices anciens. En 2012 elle publie une étude pour la DRAC Nord-Pas-de-Calais portant sur la réhabilitation thermique du bâti ordinaire en brique. En 2014, elle crée l'agence BDAP avec Dominique Blanchon. Les deux femmes associent leurs compétences en restauration de monuments historiques et leurs expériences de constructions neuves. Pour elles, ces deux champs d'intervention sont complémentaires et s'enrichissent l'un l'autre. Leur approche témoigne de l'importance accordée au déjà-là, qu'il s'agisse du site lui-même ou de constructions existantes, à leurs qualités et aux potentialités de leur métamorphose.
Leur pratique de l'architecture s'appuie ainsi sur une attention aux matériaux utilisés, à leur mise en oeuvre et à leur pérennité. Elles ont travaillé notamment sur la restauration et extension du musée de Picardie à Amiens, la réhabilitation BBC d'une ancienne cité minière dans les Hauts-de-France et la mise en valeur des vestiges du château de La Ferté-Milon. De 2011 à 2013, Jennifer Didelon enseigne avec Philippe Prost le projet dans le cadre du DSA Patrimoine du XXe siècle et du Master 2, à l'ENSA de Paris-Belleville. Depuis 2013, elle est maître de conférence dans le domaine architecture, Histoire et Patrimoine à l'école d'architecture Nancy, où elle enseigne le projet Intervention dans l'existant, en Master et en PFE.

De 2009 0 2019, il a  eu en charge la direction de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nancy. Il est chercheur associé au laboratoire LHAC et professeur associé à l'école de Chaillot (Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris) où il enseigne des théories et des pratiques de restauration liées au patrimoine architectural, urbain et paysager.
Il a débuté sa carrière d'architecte en travaillant plusieurs années dans le domaine de la production architecturale. Il a notamment participé au programme majeur de "reconstruction" des ruines de l'abbaye de Cluny, projet combinant restauration architecturale / restitution / innovation. Il sera ensuite architecte des bâtiments de France dans plusieurs régions françaises avant de rejoindre le monde de l'enseignement et de la recherche.
Toujours attentif aux liens fertiles entre tradition et modernité, Lorenzo Diez mène des recherches sur les pratiques architecturales émergentes dans le patrimoine notamment en lien avec les questions écologiques. Plus récemment il étudie les cultures professionnelles et économiques de la filière de l'architecture. Dans ce cadre il est l'auteur d'un rapport sur l'innovation en architecture, une des trois rapport ayant servi à établir la Stratégie nationale pour l'architecture en 2015.
Lorenzo Diez est l'initiateur en 2016 de la Semaine architecture et patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté.

Aurélie Husson est architecte, diplômée de l'école nationale supérieure d'architecture de Nancy. Elle a exercé en tant qu'architecte libérale au sein de l'agence Beaudouin-Husson Architectes et a alors travaillé sur des projets architecturaux et urbains répondant à des enjeux contemporains de mise en valeur du patrimoine. En 2015, elle rejoint le collectif Studiolada et continue son activité libérale en s'attachant à élaborer une démarche de projet soucieuse du détail, des matières et des matériaux, des savoir-faire et du bon usage des ressources constructives. Architecte du patrimoine diplômée de l'Ecole de Chaillot, elle est maître de conférence à l'école nationale supérieure d'architecture de Nancy au sein du domaine Architecture Histoire et Patrimoine et chercheure associée au LHAC.

Après ses études d'architecture menées principalement à Nancy et à l'Institut d'architecture de La Cambre à Bruxelles, Hélène Corset Maillard complète sa formation par un DESS sur les pratiques européennes de l'architecture à l'INPL et à l'école d'architecture de Nancy. Elle obtient en même temps un diplôme de fin d'études au Conservatoire à rayonnement régional de Nancy en classe d'orgue. Intéressée à la fois par la pratique en architecture et en urbanisme, elle travaille d'abord dans un cabinet d'architecture à Colmar, puis dans une agence de paysage à Strasbourg, principalement sur des projets d'habitat et de renouvellement urbain. En 2001 elle intègre le corps des architectes urbanistes de l'État, d'abord au service territorial de l'architecture et du patrimoine de la Moselle, et complète parallèlement sa formation dans le domaine du patrimoine au Centre des hautes études de Chaillot à Paris. En 2006 elle prend la direction du STAP des Ardennes tout en intégrant en 2008 un cycle de cours à l'IFRB (institut de formation et de recherche en bâtiment) de Reims sur le développement durable et la qualité environnementale en architecture. Elle intervient à l'école d'architecture de Nancy depuis 2009, dans le cadre du module en cycle Licence intitulé patrimoine en projet. Soucieuse du rôle pédagogique que peuvent jouer les architectes au sein du ministère de la Culture, elle participe en partenariat avec les institutions locales à des formations à destination des élus et des professionnels, notamment dans les champs du patrimoine, des paysages et du développement durable des territoires. Hélène Corset-Maillard est également représentante du syndicat des architectes urbanistes de l'État auprès de la direction générale des patrimoines, dans le cadre des CAP notamment. Elle a été chef de l'UDAP des Bouches-du-Rhône jusqu'en 2018 et est actuellement directrice de l'école nationale supérieure d'architecture de Marseille.

Camille Jacquemin est architecte diplômée de l'école nationale supérieure d'architecture de Nancy en 2012 à la suite d'un master « Villes et Territoires ». Elle s'est ensuite installée à Lyon où elle a travaillé plusieurs années dans une agence spécialisée dans les interventions sur le bâti ancien et sur les monuments historiques tout en intégrant l'école de Chaillot pour faire le Diplôme de Spécialisation et d'Approfondissement « Architecture et patrimoine ». Son titre d'architecte du patrimoine dans la poche, elle continue à évoluer au sein de l'agence ARCHIPAT qui devient une référence dans le domaine de la maîtrise d'oeuvre patrimoniale dans la région Rhône-Alpes. Elle multiplie les autres opportunités en travaillant à l'UDAP du Rhône ou encore dans l'enseignement au sein de l'université Lyon 3 où elle intervient encore aujourd'hui dans le cadre d'un cours de réhabilitation.
Forte de ces expériences, elle a acquis une bonne connaissance des problématiques de restauration et de réhabilitation des édifices existants et décide de créer en 2018 son agence d'architecture spécialisée dans la valorisation des bâtiments anciens.
Sa passion pour le bâti existant et son histoire la pousse à travailler avec justesse et humilité sur des études architecturales, urbaines et paysagères, sur de la maîtrise d'oeuvre de travaux sur des édifices anciens, qu'ils soient protégés ou non, ou sur des constructions neuves dans un contexte patrimonial.

Architecte diplômé du Centre de hautes études de Chaillot, Matthieu Lardière a collaboré avec plusieurs agences lyonnaises auprès d'architectes du patrimoine et d'architectes en chef des monuments historiques. Il travaille alors sur des problématiques urbaines mêlant enjeux actuels et mise en valeur du patrimoine ainsi que sur des édifices prestigieux. Considérant l'architecture et le patrimoine comme un véritable enjeu sociétal, il rejoint le réseau des conseils d'architecture, d'urbanisme et d'environnement afin de mettre ses compétences d'expertise à disposition du large public et de promouvoir la profession d'architecte du patrimoine en milieu rural. Travaillant au sein d'une équipe pluridisciplinaire sur des missions de sensibilisation et de conseils, il prône la valeur le patrimoine paysager, urbain ou bâti, comme vecteur du projet. Dans cet objectif, il participe à des publications collectives ayant pour vocation de faire connaître l'architecture vernaculaire au public. Sensible à la formation des jeunes architectes, Matthieu Lardière a travaillé à la mise en place d'ateliers sur site mettant en lien les étudiants du Master héritage et durabilité de l'école d'architecture de Lyon et les différents acteurs du département de l'Ain, comptant parmi eux l'unité départementale de l'architecture et du patrimoine, la direction départementale des Territoires et des communes.

Lorsqu'il fait le choix, en 1997 de passer le concours d'architecte urbaniste de l'État, Jean-Pascal Lemeunier travaille dans les métiers de la conception et de la construction depuis plus de dix ans. Les concours, projets et chantiers se succèdent au sein des agences Soria, Art'ur, Menu. Une collaboration avec l'agence Perron puis le milieu des compagnons l'amènent à s'intéresser aux domaines du patrimoine, de l'urbanisme ancien et des techniques de construction traditionnelles. Ainsi, pendant cinq ans, les études urbaines, ZPPAUP et projets d'intervention dans le bâti complètent son expérience et le conduisent à intégrer la fonction publique et suivre la formation du Centre des hautes études de Chaillot. En 2018, il devient conseiller à l'architecture pour la DRAC Grand-Est après avoir occupé les postes d'adjoint en Côte-d'Or et de chef de service dans l'Aube et de conservateur de l'abbaye-prison de Clairvaux et de la cathédrale de Troyes. Dans ces postes successifs il initie quelques dossiers originaux tels que la ZPPAUP thématique sur la Bonneterie troyenne ou la réalisation d'un film sur le même sujet : "le dossier textile". En marge de ses fonctions, Jean-Pascal Lemeunier intervient comme formateur pour l'administration, est chargé de cours à l'EPF et à l'école nationale supérieure d'architecture de Nancy. Il est également vacataire à l'école du Louvre. Depuis septembre 2019, Jean-Pascal Lemeunier est conservateur régional des monuments historiques de la DRAC Grand Est.

Virginie Thevenin a mené principalement ses études à l'école d'architecture de Lille. Tout au long de son cursus scolaire, elle a orienté ses choix pédagogiques vers des ateliers traitant du patrimoine. Elle a pu notamment participer à l'inventaire du bâti de Lille Saint-Louis du Sénégal dans le cadre de son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO. Après une expérience en tant que monteur d'opération ANRU pour l'office HLM de Calais, elle devient pendant une année architecte vacataire au STAP des Ardennes. En 2007 elle intègre le corps des architectes urbanistes de l'État, d'abord au service territorial de l'architecture et du patrimoine des Ardennes. En 2009 elle intègre en parallèle à son poste en STAP un cycle de cours à l'IFRB (institut de formation et de recherche en bâtiment) de Reims sur le développement durable et la qualité environnementale en architecture. En janvier 2013 elle prend la direction du STAP de la Marne avec notamment la charge de conservateur des cathédrales de Reims et de Châlons-en-Champagne, monuments historiques appartenant à l'État. Elle intervient à l'école d'architecture Nancy depuis 2013, dans le cadre du module en Licence intitulé patrimoine en projet. Soucieuse du rôle pédagogique que peuvent jouer les architectes au sein du ministère de la Culture, elle participe en partenariat avec les institutions locales à des formations à destination des élus et des professionnels, notamment dans les champs du patrimoine, des paysages et du développement durable des territoires. Virginie Thevenin est représentante du syndicat des architectes urbanistes de l'État auprès de la direction générale des patrimoines, dans le cadre des CAP notamment.

Grichka Martinetti est architecte et photographe. Sa rencontre avec Nicolas Debicki et Antoine Petit à l'ENSA de Paris-Val de Seine conduit à la création d'atelierpng en 2007 autour d'une même idée, celle que chaque projet est une histoire de voyage, de rencontres et une continuité. Cette recherche d'une existence sensorielle, temporelle et matérielle les amène à être remarqués en 2014 : l'atelier reçoit le prix des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes décerné par le ministère de la Culture, ainsi que le prix Europe 40Under40 qui sélectionne chaque année 40 architectes européens de moins de 40 ans. Cette même année l'atelier fonde le collectif AJAP14, qui après deux années d'existence remporte l'appel d'offres aux côtés de Frédéric Bonnet pour être les commissaires du pavillon français de la 15 e Biennale d'architecture de Venise 2016, choisissant de mettre à l'honneur les nouvelles richesses non pécuniaires produites par l'architecture française à une échelle territoriale, au coeur des espaces périurbains et ruraux. Il est également conférencier régulier à l'ENSA Paris-Val de Seine où il en enseigne la représentation en architecture. Il encadre des PFE à l'ENSA Paris-Belleville aux côtés d'Emilien Robin, Bâtir, Ici et Maintenant. Conscient des enjeux du patrimoine pour les générations futures, il décide de suivre la formation DSA architecture & patrimoine au sein de l'école de Chaillot en 2014. En 2015, l'atelier s'installe en Isère où Nicolas Debicki est architecte conseiller auprès du CAUE auprès de la communauté de communes Coeur de Chartreuse et de la communede Tullins.