La promenade Granvelle
Nicolas Perrenot de Granvelle, suzerain de la ville impériale de Besançon et comte de Bourgogne, fait construire en 1532 le palais Granvelle sur un terrain généreux au coeur de la ville. Le palais bénéficie d'une vaste promenade arborée qui a fortement évolué au cours du temps. Il est constitué au rez-de-chaussée d'une cour d'honneur entourée d'arcades en anses de panier.
Actuellement, les bâtiments qui entourent la promenade sont à dominante culturelle avec une architecture remarquable. Au XVIII e siècle est édifié le théâtre sur les plans de Claude Nicolas Ledoux, en 1893, le Kursaal ouvre ses portes pour proposer des spectacles aux curistes et en 2002, le musée du Temps investit le palais Granvelle. Néanmoins, tous ces bâtiments ne sont pas ouverts sur la promenade.
Les enjeux :
Actuellement, les bâtiments qui entourent la promenade sont à dominante culturelle avec une architecture remarquable. Au XVIII e siècle est édifié le théâtre sur les plans de Claude Nicolas Ledoux, en 1893, le Kursaal ouvre ses portes pour proposer des spectacles aux curistes et en 2002, le musée du Temps investit le palais Granvelle. Néanmoins, tous ces bâtiments ne sont pas ouverts sur la promenade.
Les enjeux :
— Connecter les édifices culturels avec l'espace public
— Redéfinir les contours de la promenade
— Valoriser cet espace végétal
— Redéfinir les contours de la promenade
— Valoriser cet espace végétal
L'ensemble des projets des étudiants est consultable sur la publication Semaine Architecture et patrimoine / Besançon.
Focus sur deux projets :
- Requalifier la place Granvelle - Projet de Paul-Emile Rinaudo / Alexandre Bigot / Olivier Palmieri / Antoine Rinaldo / Zoé Bourhis
- Une respiration urbaine - Projet de Léonore Périz / Charlotte Brou / Marine Pagot / Amélie Tisserand / Florentin Mlynarczyk
Retour
Focus sur deux projets :
- Requalifier la place Granvelle - Projet de Paul-Emile Rinaudo / Alexandre Bigot / Olivier Palmieri / Antoine Rinaldo / Zoé Bourhis
- Une respiration urbaine - Projet de Léonore Périz / Charlotte Brou / Marine Pagot / Amélie Tisserand / Florentin Mlynarczyk
Projet de Paul-Emile Rinaudo / Alexandre Bigot / Olivier Palmieri / Antoine Rinaldo / Zoé Bourhis
HISTORIQUE
La ville de Besançon, d'origine romaine, se développe au XVIe siècle selon un axe majeur, la Grand-Rue et ses deux parallèles. Le palais Granvelle, situé au coeur de la boucle, de style Renaissance, est construit à cette époque, avec ses jardins. Au XVIIIe siècle, avec la prise de Besançon par Louis XIV, la ville se militarise et se développe derrière ses fortifications. Les jardins du palais s'ouvrent au public.
ANALYSE
Le coeur historique de la ville se caractérise par une couronne végétale importante, créant un contraste avec la densité minérale du bâti. La Promenade Granvelle se révèle être un véritable écrin de verdure unique, au coeur même de la boucle de Besançon. En plus d'être à seulement dix minutes à pied des rives du Doubs, elle est efficacement desservie par le réseau de transports de bus, intègre des stationne-ments de vélos et un point de location de véhicules. Le quartier du palais Granvelle est également riche en structures à vocation culturelle. Il est fréquenté en moyenne de huit heures du matin à minuit grâce aux diverses activités que propose le quartier. L'îlot de la Promenade Granvelle présente une richesse de styles en son centre, contrastant avec la régularité de ses façades sur rue. Concentrant de nombreux monuments historiques, il est évident qu'il faut conserver l'aspect patrimonial du quartier. Cependant, la pertinence du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) est à questionner sur certains points.
(1) (2) (3) Elévations nord-est, sud ouest et nord-ouest
PROGRAMME
La Promenade Granvelle possède donc un fort potentiel qui n'est cependant pas exploité à son maximum. La demande de requalification de l'espace est très pré-sente parmi les usagers. Cette requalification a pour but d'améliorer la qualité de vie des habitants, en renforçant la lisibilité de l'espace tout en valorisant le patrimoine de la place. Cette requalification de l'espace profitera à un large éventail de la population, de la mère de famille à l'étudiant, de l'utilisateur fréquent à l'utilisateuroccasionnel, de l'habitant au touriste. Elle se manifeste par une matérialisation claire des espaces (expliciter les frontières, les limites), une facilitation de la lecture du front bâti en centre d'îlot, et une accessibilité à la fois accompagnée et intuitive du lieu.
PROJET
Le projet s'oriente donc sur une requalification de l'espace faisant face au palais Granvelle. Afin de le mettre en valeur, il est proposé de déplacer le Café de la place dans un bâtiment contemporain aux lignes affirmées, cultivant ainsi l'aspect hétéro-clite du lieu et reformant l'emprise originelle du bâti de l'îlot. Le sol, pavé autour des arbres avec un jeu de densités, redéfinit l'emprise originelle de la place Granvelle et facilite la lecture des espaces, qui manquent de hiérarchie. La définition d'un deu-xième espace, correspondant au parvis du Kursaal et du Théâtre, se voit différencié du premier, tout en y faisant référence. Le jardin pour enfants, jugé mal implanté et inconfortable, se voit attribuer une place de choix sur la Promenade
HISTORIQUE
La ville de Besançon, d'origine romaine, se développe au XVIe siècle selon un axe majeur, la Grand-Rue et ses deux parallèles. Le palais Granvelle, situé au coeur de la boucle, de style Renaissance, est construit à cette époque, avec ses jardins. Au XVIIIe siècle, avec la prise de Besançon par Louis XIV, la ville se militarise et se développe derrière ses fortifications. Les jardins du palais s'ouvrent au public.
ANALYSE
Le coeur historique de la ville se caractérise par une couronne végétale importante, créant un contraste avec la densité minérale du bâti. La Promenade Granvelle se révèle être un véritable écrin de verdure unique, au coeur même de la boucle de Besançon. En plus d'être à seulement dix minutes à pied des rives du Doubs, elle est efficacement desservie par le réseau de transports de bus, intègre des stationne-ments de vélos et un point de location de véhicules. Le quartier du palais Granvelle est également riche en structures à vocation culturelle. Il est fréquenté en moyenne de huit heures du matin à minuit grâce aux diverses activités que propose le quartier. L'îlot de la Promenade Granvelle présente une richesse de styles en son centre, contrastant avec la régularité de ses façades sur rue. Concentrant de nombreux monuments historiques, il est évident qu'il faut conserver l'aspect patrimonial du quartier. Cependant, la pertinence du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) est à questionner sur certains points.
(1) (2) (3) Elévations nord-est, sud ouest et nord-ouest
PROGRAMME
La Promenade Granvelle possède donc un fort potentiel qui n'est cependant pas exploité à son maximum. La demande de requalification de l'espace est très pré-sente parmi les usagers. Cette requalification a pour but d'améliorer la qualité de vie des habitants, en renforçant la lisibilité de l'espace tout en valorisant le patrimoine de la place. Cette requalification de l'espace profitera à un large éventail de la population, de la mère de famille à l'étudiant, de l'utilisateur fréquent à l'utilisateuroccasionnel, de l'habitant au touriste. Elle se manifeste par une matérialisation claire des espaces (expliciter les frontières, les limites), une facilitation de la lecture du front bâti en centre d'îlot, et une accessibilité à la fois accompagnée et intuitive du lieu.
PROJET
Le projet s'oriente donc sur une requalification de l'espace faisant face au palais Granvelle. Afin de le mettre en valeur, il est proposé de déplacer le Café de la place dans un bâtiment contemporain aux lignes affirmées, cultivant ainsi l'aspect hétéro-clite du lieu et reformant l'emprise originelle du bâti de l'îlot. Le sol, pavé autour des arbres avec un jeu de densités, redéfinit l'emprise originelle de la place Granvelle et facilite la lecture des espaces, qui manquent de hiérarchie. La définition d'un deu-xième espace, correspondant au parvis du Kursaal et du Théâtre, se voit différencié du premier, tout en y faisant référence. Le jardin pour enfants, jugé mal implanté et inconfortable, se voit attribuer une place de choix sur la Promenade
Retour
Projet de Léonore Périz / Charlotte Brou / Marine Pagot / Amélie Tisserand / Florentin Mlynarczyk
ANALYSE
L'analyse fondée sur le recueil des témoignages des usagers de la place est positive. Ce lieu est propice aux rencontres, aux jeux et à la détente. Il est un poumon vert au coeur de la ville et apporte de la fraîcheur en été. Néanmoins, il n'y a pas de limite entre la place et les voitures, ce qui peut se révéler dangereux pour les enfants. De plus, l'espace dédié aux jeux pour les enfants est assez restreint. La voiture est très présente de par la voirie et le parking qui n'apporte pas une plus-value esthétique. Certains endroits plus remarquables semblent être boudés des habitants à cause d'un aménagement mal adapté. Par exemple, la fontaine du XIXe siècle créée pour l'exposition universelle, est complètement dissimulée par la végétation et par le kiosque. La "place du Théâtre" qui devrait plutôt s'appeler "parking du Théâtre", elle, fait face au Kursaal, dont l'architecture est complètement dissimulée par les arbres et les voitures, créant ainsi un véritable désordre urbain et paysagé. Enfin, le passage du palais de Granvelle est un passage agréable qui donne à la fois une perspective scénographique remarquable, tout en offrant aux usagers une transi-tion douce d'un milieu urbain dense. Mais cette perle architecturale n'est pas mise en évidence.
PROJET
Suite à notre analyse nous avons pris la décision de piétonniser entièrement le site et de redonner à ces objets nobles une visibilité. Nous avons observé que plusieurs parkings sont situés à l'entrée du centre-ville et donc à quelques minutes de marche à pied de la place qui par ailleurs est richement desservie en bus. Nous supprimons donc le "parking du Théâtre" ainsi que celui en périphérie de la route, afin d'étendre le site. Par la suite, un traitement de sol nous permet de remonter la route au niveau des trottoirs en uniformisant la rue par un seul et même matériau, la pierre de Bourgogne, beaucoup plus noble que le goudron. Cette intervention permet de créer une signalétique visuelle destinée à faire prendre conscience aux automobilistes qu'ils entrent dans une zone où le piéton est prioritaire. Le même matériau est utilisé sur ce qui devient, enfin, la place du Théâtre et également entre le kiosque et la fontaine, permettant de signaler sa présence en lui redonnant une certaine clarté. Cette zone accueille maintenant les jeux pour enfants auxquels nous juxtaposons des jets d'eau ludiques. L'axe en diagonale qui traverse la place est conservé mais possède maintenant un chemin qui indique l'accès au passage du palais. Cet axe fait l'objet d'un traitement de sol en pierres de Chailluz qui vient s'incruster de part est d'autre de ses entrées.
RetourANALYSE
L'analyse fondée sur le recueil des témoignages des usagers de la place est positive. Ce lieu est propice aux rencontres, aux jeux et à la détente. Il est un poumon vert au coeur de la ville et apporte de la fraîcheur en été. Néanmoins, il n'y a pas de limite entre la place et les voitures, ce qui peut se révéler dangereux pour les enfants. De plus, l'espace dédié aux jeux pour les enfants est assez restreint. La voiture est très présente de par la voirie et le parking qui n'apporte pas une plus-value esthétique. Certains endroits plus remarquables semblent être boudés des habitants à cause d'un aménagement mal adapté. Par exemple, la fontaine du XIXe siècle créée pour l'exposition universelle, est complètement dissimulée par la végétation et par le kiosque. La "place du Théâtre" qui devrait plutôt s'appeler "parking du Théâtre", elle, fait face au Kursaal, dont l'architecture est complètement dissimulée par les arbres et les voitures, créant ainsi un véritable désordre urbain et paysagé. Enfin, le passage du palais de Granvelle est un passage agréable qui donne à la fois une perspective scénographique remarquable, tout en offrant aux usagers une transi-tion douce d'un milieu urbain dense. Mais cette perle architecturale n'est pas mise en évidence.
PROJET
Suite à notre analyse nous avons pris la décision de piétonniser entièrement le site et de redonner à ces objets nobles une visibilité. Nous avons observé que plusieurs parkings sont situés à l'entrée du centre-ville et donc à quelques minutes de marche à pied de la place qui par ailleurs est richement desservie en bus. Nous supprimons donc le "parking du Théâtre" ainsi que celui en périphérie de la route, afin d'étendre le site. Par la suite, un traitement de sol nous permet de remonter la route au niveau des trottoirs en uniformisant la rue par un seul et même matériau, la pierre de Bourgogne, beaucoup plus noble que le goudron. Cette intervention permet de créer une signalétique visuelle destinée à faire prendre conscience aux automobilistes qu'ils entrent dans une zone où le piéton est prioritaire. Le même matériau est utilisé sur ce qui devient, enfin, la place du Théâtre et également entre le kiosque et la fontaine, permettant de signaler sa présence en lui redonnant une certaine clarté. Cette zone accueille maintenant les jeux pour enfants auxquels nous juxtaposons des jets d'eau ludiques. L'axe en diagonale qui traverse la place est conservé mais possède maintenant un chemin qui indique l'accès au passage du palais. Cet axe fait l'objet d'un traitement de sol en pierres de Chailluz qui vient s'incruster de part est d'autre de ses entrées.