Passage de l'Arsenal
Ancien arsenal militaire, plusieurs des bâtiments du site sont accolés à l'ancienne fortification médiévale de Dole, dont il reste peu de traces aujourd'hui. A proximité immédiate du centre-ville et d'une plateforme de bus, ce site est l'un des accès principal au centre-ville. La rue intérieure au coeur des bâtiments pourraient d'ailleurs devenir public pour faciliter les flux piétons vers le Sud. Le site est accolé à un ensemble d'espaces publics (parvis de l'Hotel de Ville, cours Clémenceau) qui sont aujourd'hui dominés par les flux automobiles et manquent de qualification paysagère ou architecturale.
Les enjeux :
— Mettre en valeur les fortifications médiévales
— Requalifier l'ensemble urbain à proximité
— Repenser les mobilités à l'échelle du quartier et de la ville
Focus sur deux projets :
— Requalifier l'ensemble urbain à proximité
— Repenser les mobilités à l'échelle du quartier et de la ville
— Le seuil - projet de Lorine Bouveresse / Othilie Dessolin / Manon Jusselin / Emilia Phansy / Noémie Poitrimol
— Arsenal : Micro Village - projet de Clément Ducret / Aloïs Gueston / Marfa Ivanova / Nathan Leclerc / Léo Ponce
— Arsenal : Micro Village - projet de Clément Ducret / Aloïs Gueston / Marfa Ivanova / Nathan Leclerc / Léo Ponce
Lorine Bouveresse / Othilie Dessolin / Manon Jusselin / Emilia Phansy / Noémie Poitrimol
HISTORIQUE
La ville de Dole s'implante sur la voie Châlon-Besançon héritée de l'Antiquité. Elle se développe notamment à partir du XIe siècle. La ville s'étend tout d'abord sur le plateau, le long du Doubs. Au XIIe siècle, la construction d'un château fort, ainsi que de sa forteresse, permet à la ville de devenir le centre politique du domaine Comtal. La ville continue de se développer le long de ses axes. Au XVIe siècle, Dole devient une place forte, des fortifications sont érigées par le roi Charles Quint. Cependant, au XVIIe siècle, Louis XIV ordonne à Vauban de démanteler l'enceinte fortifiée. La ville se développe selon un plan d'aménagement urbain et de manière amplifiée à partir de l'industrialisation avec l'arrivée du chemin de fer.
L'îlot de l'Arsenal est témoin de cette histoire puisqu'il possède des murs fortifiés de l'époque médiévale, ainsi que des remparts, des bastions du XVIe siècle et l'Arsenal, établissement militaire, abritant armes, canons et autre matériel de guerre.
Un arsenal à l'entrée de la ville historique
ANALYSE
La ville de Dole est témoin d'une histoire singulière. Ancienne capitale du Comté, elle cherche aujourd'hui à trouver sa place parmi les métropoles qui l'entourent. Son réseau routier efficace et sa position stratégique au coeur de la région lui permettent de garder une étroite relation avec Dijon et Besançon. À l'entrée ouest de la ville historique, l'îlot de l'Arsenal occupe une place privilégiée. Sa position transitoire entre vieille ville et périphérie est source de richesse patrimoniale mais surtout de conflits. Espace à la fois de transition et de rupture, l'îlot étudié apparaît comme une frontière à requalifier. Les restes des fortifications médiavales participent encore aujourd'hui à former une fracture historique entre le centre ancien, dense, et la périphérie, plus disparate.
Dans un quartier où la voiture prime, (places de parkings envahissantes, pensée commune de l'automobile comme seul transport pratique et rapide) les transports en commun et doux sont relégués au second plan. Les transports collectifs sont pourtant bien développés. Cependant, les pistes cyclables sont peu visibles dans le paysage. Il s'agit donc ici de modifier les habitudes des habitants.
L'implantation des infrastructures participent de la fracture entre espaces attractifs, présents majoritairement à l'intérieur des fortifications, et espaces résiduels à l'extérieur. Au coeur d'un espace mixte sur le plan générationnel, professionnel et social, l'espace étudié permet de créer un dynamisme social. L'emprise de la végétation dans le coeur de la ville de Dole est extrêmement faible. L'environnement minéral prime aux dépens de respirations vertes.
Les bâtiments de la parcelle étudiée sont aujourd'hui laissés à l'abandon et uniquement utilisés pour stocker toutes sortes d'objets. Revêtement se désagrégeant, toitures tombantes, fissures, végétation parasite sont diverses dégradations qui apparaissent. Toutefois, ces espaces sont porteurs de potentiels riches à requalifier.
Une fracture historique
PROGRAMME
Notre analyse nous a permis d'élaborer un programme visant à établir un lien entre le coeur historique de la ville de Dole et sa périphérie. Les enjeux mis en exergue sont de concrétiser un pôle multimodal à l'entrée de la ville historique, de réhabiliter et de mettre en valeur un patrimoine en friche, d'apporter de la végétation dans une ville minérale et de relier la périphérie au centre ancien.
Repenser l'îlot de l'Arsenal comme une articulation
PROJET
Notre projet consiste, tout d'abord, en l'aménagement du Cours Clémenceau, avec la centralisation de la voiture par un parking à silo, la création de voies de bus, de pistes cyclables et d'alignements d'arbres. Le parking relais, transformable en bureaux, se compose d'un bardage à claire-voie en bois pour dissimuler les voitures sur trois façades. La façade côté ouest, quant à elle, est végétale puisqu'elle se situe du côté de l'îlot vert. Ce dernier est en étroite relation avec le parvis de la mairie, le parking silo et les autres places proches de notre quartier. Il se compose d'estrades rappelant les fortifications présentes quelques siècles auparavant. Elles sont en continuité avec les rayons du parvis de la mairie, créant un lien entre la place minérale et cet espace végétal, lieu de rencontre. L'îlot de l'Arsenal permet de relier la ville historique et la périphérie de la ville de Dole, d'où le nom de seuil.
L'office de tourisme étant localisé loin du centre-ville, ce seuil est une première approche de Dole. L'entrée se situe du côté de la mairie, permettant de mettre directement un pied dans l'histoire en rentrant par le mur de pierres. Nous créons ensuite une progression dramatique dans ce lieu chargé d'histoire. Le premier bâtiment, anciennement les écuries, accueille une exposition permanente décrivant l'évolution de la ville et racontant l'histoire de ses lieux historiques. Il abrite également des oeuvres d'artistes contemporains montrant leur vision de la ville. Sur le côté ouest du bâtiment, une extension présente l'accueil et des espaces de service. Dans son prolongement, nous retrouvons une salle contemporaine en verre, permettant de faire le lien entre deux édifices d'époques différentes : les écuries et l'Arsenal. Cette salle se déploie sur deux étages, offrant des vues cadrées sur le centre historique, notamment la Chapelle des Jésuites.
L'Arsenal abrite un espace de brasserie, de vente de produits locaux, avec du mobilier amovible. A l'étage, on retrouve un espace plus intime de dégustation. Nous continuons notre cheminement, à l'extérieur de l'Arsenal vers le centre historique de la ville de Dole. Pour conclure, on déambule dans l'histoire et dans le temps à travers la ville. Le Seuil en est le commencement.
Une entrée culturelle sur la ville
Plan masse
Retour
HISTORIQUELa ville de Dole s'implante sur la voie Châlon-Besançon héritée de l'Antiquité. Elle se développe notamment à partir du XIe siècle. La ville s'étend tout d'abord sur le plateau, le long du Doubs. Au XIIe siècle, la construction d'un château fort, ainsi que de sa forteresse, permet à la ville de devenir le centre politique du domaine Comtal. La ville continue de se développer le long de ses axes. Au XVIe siècle, Dole devient une place forte, des fortifications sont érigées par le roi Charles Quint. Cependant, au XVIIe siècle, Louis XIV ordonne à Vauban de démanteler l'enceinte fortifiée. La ville se développe selon un plan d'aménagement urbain et de manière amplifiée à partir de l'industrialisation avec l'arrivée du chemin de fer.
L'îlot de l'Arsenal est témoin de cette histoire puisqu'il possède des murs fortifiés de l'époque médiévale, ainsi que des remparts, des bastions du XVIe siècle et l'Arsenal, établissement militaire, abritant armes, canons et autre matériel de guerre.
Un arsenal à l'entrée de la ville historique
ANALYSELa ville de Dole est témoin d'une histoire singulière. Ancienne capitale du Comté, elle cherche aujourd'hui à trouver sa place parmi les métropoles qui l'entourent. Son réseau routier efficace et sa position stratégique au coeur de la région lui permettent de garder une étroite relation avec Dijon et Besançon. À l'entrée ouest de la ville historique, l'îlot de l'Arsenal occupe une place privilégiée. Sa position transitoire entre vieille ville et périphérie est source de richesse patrimoniale mais surtout de conflits. Espace à la fois de transition et de rupture, l'îlot étudié apparaît comme une frontière à requalifier. Les restes des fortifications médiavales participent encore aujourd'hui à former une fracture historique entre le centre ancien, dense, et la périphérie, plus disparate.
Dans un quartier où la voiture prime, (places de parkings envahissantes, pensée commune de l'automobile comme seul transport pratique et rapide) les transports en commun et doux sont relégués au second plan. Les transports collectifs sont pourtant bien développés. Cependant, les pistes cyclables sont peu visibles dans le paysage. Il s'agit donc ici de modifier les habitudes des habitants.
L'implantation des infrastructures participent de la fracture entre espaces attractifs, présents majoritairement à l'intérieur des fortifications, et espaces résiduels à l'extérieur. Au coeur d'un espace mixte sur le plan générationnel, professionnel et social, l'espace étudié permet de créer un dynamisme social. L'emprise de la végétation dans le coeur de la ville de Dole est extrêmement faible. L'environnement minéral prime aux dépens de respirations vertes.
Les bâtiments de la parcelle étudiée sont aujourd'hui laissés à l'abandon et uniquement utilisés pour stocker toutes sortes d'objets. Revêtement se désagrégeant, toitures tombantes, fissures, végétation parasite sont diverses dégradations qui apparaissent. Toutefois, ces espaces sont porteurs de potentiels riches à requalifier.
Une fracture historique
PROGRAMMENotre analyse nous a permis d'élaborer un programme visant à établir un lien entre le coeur historique de la ville de Dole et sa périphérie. Les enjeux mis en exergue sont de concrétiser un pôle multimodal à l'entrée de la ville historique, de réhabiliter et de mettre en valeur un patrimoine en friche, d'apporter de la végétation dans une ville minérale et de relier la périphérie au centre ancien.
Repenser l'îlot de l'Arsenal comme une articulation
PROJETNotre projet consiste, tout d'abord, en l'aménagement du Cours Clémenceau, avec la centralisation de la voiture par un parking à silo, la création de voies de bus, de pistes cyclables et d'alignements d'arbres. Le parking relais, transformable en bureaux, se compose d'un bardage à claire-voie en bois pour dissimuler les voitures sur trois façades. La façade côté ouest, quant à elle, est végétale puisqu'elle se situe du côté de l'îlot vert. Ce dernier est en étroite relation avec le parvis de la mairie, le parking silo et les autres places proches de notre quartier. Il se compose d'estrades rappelant les fortifications présentes quelques siècles auparavant. Elles sont en continuité avec les rayons du parvis de la mairie, créant un lien entre la place minérale et cet espace végétal, lieu de rencontre. L'îlot de l'Arsenal permet de relier la ville historique et la périphérie de la ville de Dole, d'où le nom de seuil.
L'office de tourisme étant localisé loin du centre-ville, ce seuil est une première approche de Dole. L'entrée se situe du côté de la mairie, permettant de mettre directement un pied dans l'histoire en rentrant par le mur de pierres. Nous créons ensuite une progression dramatique dans ce lieu chargé d'histoire. Le premier bâtiment, anciennement les écuries, accueille une exposition permanente décrivant l'évolution de la ville et racontant l'histoire de ses lieux historiques. Il abrite également des oeuvres d'artistes contemporains montrant leur vision de la ville. Sur le côté ouest du bâtiment, une extension présente l'accueil et des espaces de service. Dans son prolongement, nous retrouvons une salle contemporaine en verre, permettant de faire le lien entre deux édifices d'époques différentes : les écuries et l'Arsenal. Cette salle se déploie sur deux étages, offrant des vues cadrées sur le centre historique, notamment la Chapelle des Jésuites.
L'Arsenal abrite un espace de brasserie, de vente de produits locaux, avec du mobilier amovible. A l'étage, on retrouve un espace plus intime de dégustation. Nous continuons notre cheminement, à l'extérieur de l'Arsenal vers le centre historique de la ville de Dole. Pour conclure, on déambule dans l'histoire et dans le temps à travers la ville. Le Seuil en est le commencement.
Une entrée culturelle sur la ville
Plan masse
Retour
Clément Ducret / Aloïs Gueston / Marfa Ivanova / Nathan Leclerc / Léo Ponce
HISTORIQUE
La ville de Dole est la plus peuplée du département du Jura. Petite agglomération rurale, ses origines remontent probablement à l'Antiquité, mais c'est surtout pendant le Moyen-Age, avec le développement de l'artisanat le long du Doubs, que la ville connaît un essor démographique, atteignant son âge d'or peu avant la Renaissance. Aujourd'hui, cette cité au charme médiéval essaye de se renouveler, malgré l'influence, respectivement à l'ouest et à l'est de Dijon et Besançon, deux villes phares de la région. Notre étude porte sur l'ancien arsenal de la ville bastionnée du XVIe siècle, aujourd'hui en ruines.
Tracés des remparts
ANALYSE
Accolé au bastion et positionné à la frontière de la courtine de la porte d'Arans, l'Arsenal avec son ensemble d'écuries et d'ateliers, représente un patrimoine peu qualifié. Il est à la croisée des chemins entre coeur de ville (riche de son histoire, comprenant un bâti dense et une morphologie pittoresque) et périphérie (où la morphologie du bâti s'aère et la densité s'amenuise). Ce passage, aujourd'hui en ruines, constitue un point clef d'articulation d'un quartier qui perd en dynamisme malgré une présence importante d'édifices publics et culturels.
Dole, ville appartenant au second réseau urbain, comporte de nombreux vides à la valeur paysagère faible puisque surabondants en parkings. Néanmoins, Dole possède un fort potentiel végétal et patrimonial qu'il semblerait bon de mettre en avant, afin de diminuer le manque de diversité générationnelle dans le quartier. Il est donc nécessaire d'articuler, de dynamiser et de requalifier cet espace tampon afin de créer un ensemble cohérent entre valorisation du patrimoine et requalification des espaces publics.
L'arsenal hier et aujourd'hui
PROGRAMME
Nous avons organisé notre projet selon 3 axes car ce site touche à la fois à un espace de circulation automobile important mais peu fréquenté (cour Clémenceau), un parvis de mairie peu valorisé et un patrimoine en ruines. Notre premier objectif est de requalifier la voirie automobile afin d'établir un véritable cours accessible et fréquenté par tous types d'usagers. Il s'agit ensuite de recréer un parvis digne d'une mairie pour y accueillir tous types de manifestations. Enfin, nous souhaitons redonner de l'attractivité au patrimoine en le réhabilitant.
PROJET
Pour cela, il est nécessaire de retravailler les voies dédiées aux usagers du cours Clémenceau en diminuant l'emprise de la voiture. Un changement de revêtement permet de retrouver une véritable fonction de cours. Des bâtiments abritant commerces, espaces de co-working et un pôle enfance ont été implantés dans l'alignement du bâti existant entre le cours et le parvis de la mairie, afin de créer un espace intimiste qui stratifie et hiérarchise la multiplicité des usages. Les bâtiments libèrent des axes de vue permettant une transition vers l'histoire de la ville et une mise à distance au travers d'espaces paysagers. Un parcours d'eau relié à la fontaine est créé pour évoquer l'idée des douves qui se trouvaient anciennement sur place. Il est complété sur le parvis de la mairie par un miroir d'eau pour rendre omniprésent l'édifice, le magnifier et créer un îlot de fraîcheur. Cette composition au sol entre miroir d'eau, pavage et jardins induit subtilement des directions vers les remparts et la mairie. En face de l'édifice, vitrine du micro-village, l'office de tourisme accueille le visiteur dans un arsenal et des écuries réhabilités en locaux qui abritent des commerces ayant un lien étroit aux vieux métiers, mais également une brasserie ouverte sur une placette longeant un chemin de traverse. Le but est de recréer le microcosme d'un esprit villageois.
Parallèlement, un aménagement autour du mur borgne du bastion permet de composer un espace culturel où mapping, performances, expositions temporaires, scène ouverte dynamisent l'entrée du coeur de ville.
Retour
HISTORIQUELa ville de Dole est la plus peuplée du département du Jura. Petite agglomération rurale, ses origines remontent probablement à l'Antiquité, mais c'est surtout pendant le Moyen-Age, avec le développement de l'artisanat le long du Doubs, que la ville connaît un essor démographique, atteignant son âge d'or peu avant la Renaissance. Aujourd'hui, cette cité au charme médiéval essaye de se renouveler, malgré l'influence, respectivement à l'ouest et à l'est de Dijon et Besançon, deux villes phares de la région. Notre étude porte sur l'ancien arsenal de la ville bastionnée du XVIe siècle, aujourd'hui en ruines.
Tracés des remparts
ANALYSEAccolé au bastion et positionné à la frontière de la courtine de la porte d'Arans, l'Arsenal avec son ensemble d'écuries et d'ateliers, représente un patrimoine peu qualifié. Il est à la croisée des chemins entre coeur de ville (riche de son histoire, comprenant un bâti dense et une morphologie pittoresque) et périphérie (où la morphologie du bâti s'aère et la densité s'amenuise). Ce passage, aujourd'hui en ruines, constitue un point clef d'articulation d'un quartier qui perd en dynamisme malgré une présence importante d'édifices publics et culturels.
Dole, ville appartenant au second réseau urbain, comporte de nombreux vides à la valeur paysagère faible puisque surabondants en parkings. Néanmoins, Dole possède un fort potentiel végétal et patrimonial qu'il semblerait bon de mettre en avant, afin de diminuer le manque de diversité générationnelle dans le quartier. Il est donc nécessaire d'articuler, de dynamiser et de requalifier cet espace tampon afin de créer un ensemble cohérent entre valorisation du patrimoine et requalification des espaces publics.
L'arsenal hier et aujourd'hui
PROGRAMMENous avons organisé notre projet selon 3 axes car ce site touche à la fois à un espace de circulation automobile important mais peu fréquenté (cour Clémenceau), un parvis de mairie peu valorisé et un patrimoine en ruines. Notre premier objectif est de requalifier la voirie automobile afin d'établir un véritable cours accessible et fréquenté par tous types d'usagers. Il s'agit ensuite de recréer un parvis digne d'une mairie pour y accueillir tous types de manifestations. Enfin, nous souhaitons redonner de l'attractivité au patrimoine en le réhabilitant.
PROJETPour cela, il est nécessaire de retravailler les voies dédiées aux usagers du cours Clémenceau en diminuant l'emprise de la voiture. Un changement de revêtement permet de retrouver une véritable fonction de cours. Des bâtiments abritant commerces, espaces de co-working et un pôle enfance ont été implantés dans l'alignement du bâti existant entre le cours et le parvis de la mairie, afin de créer un espace intimiste qui stratifie et hiérarchise la multiplicité des usages. Les bâtiments libèrent des axes de vue permettant une transition vers l'histoire de la ville et une mise à distance au travers d'espaces paysagers. Un parcours d'eau relié à la fontaine est créé pour évoquer l'idée des douves qui se trouvaient anciennement sur place. Il est complété sur le parvis de la mairie par un miroir d'eau pour rendre omniprésent l'édifice, le magnifier et créer un îlot de fraîcheur. Cette composition au sol entre miroir d'eau, pavage et jardins induit subtilement des directions vers les remparts et la mairie. En face de l'édifice, vitrine du micro-village, l'office de tourisme accueille le visiteur dans un arsenal et des écuries réhabilités en locaux qui abritent des commerces ayant un lien étroit aux vieux métiers, mais également une brasserie ouverte sur une placette longeant un chemin de traverse. Le but est de recréer le microcosme d'un esprit villageois.
Parallèlement, un aménagement autour du mur borgne du bastion permet de composer un espace culturel où mapping, performances, expositions temporaires, scène ouverte dynamisent l'entrée du coeur de ville.
Retour